Cette année, pour l’anniversaire de Brice, je cherchais une idée de cadeau sur la thématique « aéronautique ». Après avoir longuement hésité sur plusieurs options ( que je ne dévoilerai pas aujourd’hui, bien sûr, si je veux garder quelques idées sous le coude… ) je me suis décidée sur un vol d’initiation en planeur à l’aérodrome de Pont-sur-Yonne.

La météo adéquat

J’aurais aimé l’emmener le jour de son anniversaire ( début mai ), déjà pour marquer le coup le jour J mais aussi pour que mes parents, qui ont participé à l’enveloppe et qui était chez nous à ce moment là, puisse profiter de l’événement.  C’était sans compter sur la pluie et le vent qui s’invitaient tous les jours à cette période : et si l’ULM est soumis au conditions météo, c’est encore plus vrai pour les planeurs ! Le temps idéal est une journée ensoleillée avec des cumulus de beau temps pour repérer facilement les ascendances.

On a donc attendu 1 semaine ou 2 pour que le beau temps revienne et après un petit coup de fil passé au club de Vol à Voile de Pont-sur-Yonne ( des personnes très agréables ) pour confirmer que « ça vole », direction l’aérodrome pour un samedi après-midi en mode « détente ».

La préparation et l’envol

On commence par signer une assurance pour la journée, acquitter la facture, et c’est parti !

Les planeurs ne possèdent pas de moteur, il faut donc des bras pour l’amener sur la piste, c’est très différent de l’ULM ou de l’avion. Sur les aérodromes qui autorisent le vol de planeurs, ils ont une piste dédiée pour permettre de gérer les décollages et atterrissages sans gêner le reste du trafic.

Le planeur sur lequel s’est déroulé le vol était une machine école bi-place. Chaque passager est équipé d’un parachute en cas de problème, et a accès aux commandes. Le must : le palonnier est réglable très facilement et peut donc s’adapter aussi bien aux petits qu’aux grands !

Par définition le planeur est une machine autonome en vol, mais pour le décollage, ce n’est pas la même !
Après avoir amené la machine sur la piste et avoir embarqué les passagers, l’avion remorqueur ( un magnifique Pawnee ) s’approche et déroule son câble qu’il faut attacher au planeur. Sur d’autres aérodromes, le largage peut aussi se faire au treuil : chaque largage coûte alors moins cher mais l’altitude est moindre et la zone plus limitée, il faut donc jouer encore plus avec les ascendances pour voler suffisamment longtemps. C’est moins onéreux mais plus limité.

Une personne reste au sol pour maintenir le planeur en équilibre pendant toute la phase de préparation et ira aussi assister les passager après l’atterrissage. Pour faciliter ses trajets, le club dispose de voiturettes électrique  ( sur un aérodrome, les distances sont grandes ) et un poste d’accueil roulant reste en bord de piste.

Au final, alors que le vol était annoncé pour une durée entre 35 et 45 minutes selon les conditions météo, il a en réalité duré 1h 🙂 C’est toujours sympa quand il n’y a pas la pression du timing !

Si vous souhaitez tenter l’expérience, ça se passe au Centre de planeurs du Senonais, basé à l’aérodrome de Pont sur Yonne ( 89 ). Ils vous accueilleront les après-midi des mercredi, samedi et dimanche.